La médecine est malade                                                  

                       Objection au système de santé

Descends en toi, Gilgamesh et prends confiance …                                         



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Livres
« Médecin de dernier recours »
François Choffat, éditions d'en bas, 2015, 288 p. ISBN 978-2-8290-0510-7 

Avec ses enthousiasmes et avec ses coups de gueule, un médecin à la retraite revisite un demi-siècle d’apprentissage et de pratique de son métier. Au bénéfice d’une solide formation en médecine académique, l’auteur, à travers ses échecs et ses découvertes, raconte les étapes de sa réflexion qui l’ont mené à exercer l’homéopathie uniciste. Ce qui aurait pu n’être qu’un détour anodin dans son parcours professionnel est devenu en fait le début d’une cascade de remises en question sur les aspects fondamentaux de la médecine.
Ses certitudes sur la souffrance, la maladie, la guérison, la mort et la vie elle-même ont volé en éclats, donnant à son travail quotidien un éclairage plus humaniste que technique, dans lequel l’empathie du soignant et l’écoute du patient ont priorité sur l’anonymat et le dogmatisme des statistiques. Le soutien des ressources de guérison du malade a pris le pas sur la contrainte que représente trop souvent l’intrusion de substances artificielles.
L’efficacité inattendue d’un art de guérir considéré comme hérétique l’a amené à poser un regard critique sur les excès et les limites de la médecine officielle qu’il n’a par ailleurs jamais renoncé à pratiquer.
Pour lui le monopole que détient la médecine sur la santé et son refus de connaître d’autres moyens thérapeutiques souvent efficaces et toujours bien moins coûteux, relève d’un dogmatisme encouragé en coulisses par l’industrie médico-pharmaceutique qui détient aujourd’hui les clefs de la recherche.
Grâce à l’homéopathie, l’auteur a vu abonder à son cabinet des malades chez lesquels la médecine avait épuisé ses ressources, des victimes d’infections chroniques, des allergiques, des fatigués au long cours, des cas de sclérose en plaques, des cancéreux à un stade avancé…
Tout en continuant son travail de médecin de famille, appelé désormais médecin de premier recours, il est aussi devenu un médecin des causes perdues, un médecin de dernier recours.

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Nos choix de santé : dilemmes et controverses
Véronique Guienne, éditions L'Atalante, collection Comme un accordéon, 224 pages, septembre 2012

Toute notre vie, il nous faut prendre des décisions concernant notre santé ou celle de nos proches. Comment opérer ces choix ? Anticiper ou non, se faire dépister, opter pour tel traitement, se faire surveiller lorsque l’âge vient… autant de dilemmes pratiques, à l’heure où les injonctions se multiplient, dans un contexte où l’économie dicte sa loi.
Véronique Guienne explore ces questions à travers ses observations du milieu hospitalier et l’analyse des controverses médicales et des débats publics. L’ambivalence des patients, les doutes thérapeutiques des médecins, les règles quant aux normes médicales et gestionnaires, l’opacité des options en matière de santé publique… Une part d’autonomie est-elle possible dans nos prises de décision ?
Cette sociologie engagée invite à inventer, chacun à son échelle, une vie personnelle plus réfléchie et lucide de même qu’une vie collective plus juste et solidaire. 
[Editeur]

Sommaire :
    BIEN PORTANT MAIS POTENTIEL FUTUR MALADE
        Un mode de vie sous haute surveillance
        Vouloir tout savoir pour anticiper
        Se faire dépister ou pas
    DECLARE MALADE
        Etre informé pour décider
        L'observance sous contrôle
        Les dilemmes des médecins
    DIMINUÉ PAR L'AGE SANS ETRE NÉCESSAIREMENT MALADE
        L'amalgame vieillesse et dépendance
        Les dégâts du spectre Alzheimer
        La médicalisation de la vieillesse

Plus d'informations sur decitre.
La crise sanitaire, 4ème crise écologique
EcoRev' – revue critique d'écologie politique – mars 2011

Ce numéro qui devait à l’origine s’articuler essentiellement autour des pensées d’Ivan Illich et d’André Gorz, s’est vu dernièrement rattrapé par l’actualité avec le scandale du Mediator que nous avons dès lors intégré à notre réflexion.
Alors que l’industrie pharmaceutique se cantonne à la réparation et au maintien de la santé dans un contexte de morbidité croissante, que l’agriculture industrielle pollue l’environnement et l’alimentation, les acquis du Conseil national de la Résistance disparaissent rapidement tandis que les inégalités en matière de santé explosent, dans une indifférence à toute véritable politique de prévention. Ainsi dans nos pays industrialisés se pratique une surconsommation spectaculaire de médicaments qui ne rétablit pas la santé, voire participe au développement de pathologies.
Face à cette situation, la santé ne peut en aucun cas être réduite à l’analyse des seuls champs économique, scientifique et technique, mais se doit de solliciter également le champ politique. Il s’agit de la concevoir dans la perspective de la mise en œuvre d’une véritable démocratie.
Des exemples analysés dans ce dossier montrent qu’il est d’ores et déjà possible d’agir dans ce sens. Ils permettent de poser les bases d’une réflexion qu’il s’agira d’approfondir à l’avenir.
[Editeur]

« Depuis une dizaine d'années, la médecine rend malades plus de gens qu'elle n'en guérit. Elle est devenue, de toutes les industries, la plus gaspilleuse, polluante et pathogène. Prétendant rafistoler au cas par cas, individu par individu, des populations de plus en plus maladives, elle masque les causes profondes de leurs maladies, qui sont sociales, économiques et culturelles. Prétendant soulager toutes les souffrances et angoisses, elle oublie que, en dernière analyse, les individus sont ravagés dans leur corps et leur psychisme par le mode de vie. La médecine, en les aidant à supporter ce qui les détruit, contribue finalement à cette destruction. »
André Gorz, Écologie et politique, pp. 172-173


Médecine, religion et peur : l'influence cachée des croyances
Olivier Clerc, Editions Trois-Fontaines, 83 pages, 1999
Épuisé, téléchargeable gratuitement sur le site d'Olivier Clerc

Ce livre existe en anglais :
Modern Medicine: the New World Religion
Olivier Clerc, Personhood Press, California, 2004

La médecine est devenue la religion du 20e siècle. Depuis Pasteur, les croyances et pratiques du christianisme se sont transposées dans le domaine médical:
- le médecin a pris la place du prêtre;
- la recherche de la santé remplace la quête du salut;
- l'espoir de l'immortalité (par clonage, manipulations génétiques, etc.) l'emporte sur l'attente de la vie éternelle;
- la vaccination joue le même rôle initiatique que le baptême et un hypothétique vaccin universel sauvera demain l'humanité de toutes les maladies, comme le Sauveur a racheté tous les péchés du monde.

Le pouvoir médical est aujourd'hui allié à l'État, comme l'était hier l'Église. Les « charlatans » sont poursuivis comme les « hérétiques » d'autrefois, et le dogmatisme prévaut sur l'ouverture à des théories « pas catholiques ». Un même esprit de déresponsabilisation caractérise le discours médical actuel et les sermons du passé. L'homme est aujourd'hui aliéné de son corps comme hier de son âme. Il continue d'être manipulé par la peur et par des espoirs infantiles.

Une prise de conscience de la façon dont les croyances religieuses et leurs peurs influencent subrepticement la médecine est indispensable pour s'acheminer vers la responsabilisation.
  [Editeur]

Voir le site Le Scribarium d'Olivier Clerc
       
 La grippe ? Pas de panique !
Dr François Choffat, Ed. Jouvence, 95 pages, 2009, 4,90 €
ISBN 978-2-88353-799-6

Depuis quelques années, une psychose planétaire s’est cristallisée sur la menace d’une inéluctable épidémie de grippe. Grippe espagnole, grippe aviaire, grippe porcine, grippe mexicaine, autant de mots qui font frémir. Et si tout cela n’était qu’une supercherie profitant aux gouvernements, aux médias, à l’industrie médico-pharmaceutique ?

Ce petit livre volontairement à contre-courant explique pourquoi et comment les informations sont dramatisées. Il montre comment il est possible de prévenir et de soigner efficacement soi-même les états grippaux, du simple refroidissement hivernal à la grippe la plus sévère. La situation n’est de loin pas aussi grave qu’on veut bien le faire croire, et nos défenses naturelles bien plus efficaces qu’on l’imagine, surtout si l’on sait comment les soutenir et les « booster ».

Un petit livre polémique et sérieux à la fois, par un médecin homéopathe engagé, qui vient montrer que l’on peut prévenir, soigner et guérir une grippe sans panique sans nécessairement avoir recours systématiquement aux vaccins et aux antibiotiques ! Il s’agit tout simplement de ne pas céder à la paranoïa collective qui semble troubler le gouvernement planétaire.  [Editeur]


« Toute les mesures contraignantes envisagées concernent, en fait, une obligation de consommer des produits définits d'avance, par ceux qui les fabriquent, et qu'on impose au monde sur la base d'une panique orchestrée. Ne serait-ce pas du terrorisme médico-commercial? »
     
Corrompus jusqu'à la moelle
Dr Shiv Chopra, Ed. Mieux-être, 2009 – ISBN   978-2922969245

Dr Shiv Chopra a travaillé 35 ans en tant que microbiologiste du département du Ministère de la Santé du Canada et a été congédié pour "insubordination", avec d'autres collègues (Dr. Margaret Haydon and Dr. Gerard Lambert), pour avoir refusé d'homologuer l'hormone somatropine de Monsanto.
Son livre "Corrompus jusqu'à la moelle- Mémoires d'un lanceur d'alerte sur la santé au Canada" a été publié en français en avril 2009. Ce livre raconte l'histoire méticuleusement détaillée d'évènements vécus durant ses 35 ans de carrière à partir de mémos, minutes et transcriptions de débats à la Cour et au Sénat. Il décrit les tensions constantes entre la direction et les évaluateurs de la sécurité sanitaire travaillant pour le gouvernement fédéral canadien.

Traduit de Corrupt to the core

www.shivchopra.com

Voir aussi : Shiv Chopra sur Wikipédia
Corrompus ...
Hold-up sur la santé
Dr François Choffat, Ed. Jouvence, 224 pages, 2005, broché 21,50 € / 39 CHF – ISBN 2-88353-464-0

Comment se fait-il que le progrès médical « accumulé » depuis le début du XXe siècle, au lieu d'entraîner une baisse du coût de la santé, la prise de mesures préventives efficaces et la diminution du nombre de malades, ne laisse aujourd'hui place qu'à un système de santé surendetté, à un accès aux soins de plus en plus coûteux, à des politiques de santé qui accusent toujours plus leur faillite et à des malades toujours plus nombreux ? Aujourd'hui, nous devons le reconnaître, il faut débourser toujours plus pour accéder aux soins, sans avoir la garantie d'être bien soignés ! De moins en moins de personnes ont accès à une médecine de plus en plus chère... Pour comprendre cet état de choses paradoxal, François Choffat convie le lecteur à explorer les coulisses de ce qu'il appelle « le théâtre de la médecine », dans lequel se joue un drame, voire une tragédie ; on s'aperçoit alors, désillusionné face aux promesses des politiques, des firmes pharmaceutiques et des médecins eux-mêmes, que tout, dans le domaine de la santé, est orchestré pour satisfaire les intérêts d'une économie ultralibérale où la Bourse l'emporte trop souvent sur la Vie. L'intérêt du malade cède donc le pas aux nécessités d'une improbable croissance économique dont on nous fait croire qu'à nous tous les bénéfices reviendront... Seul un renversement des valeurs, remettant en cause le fonctionnement de notre société et de son système sanitaire pourrait nous dévier de cette trajectoire tragique. À cet égard, n'est pas seulement en cause le « système », mais aussi chacun de nous et de nos comportements face à la prise en charge médicale. Responsabilisation (individuelle et collective) et prévention sont en effet les maîtres mots du Dr Choffat ! Ce qui fait l'originalité de cet ouvrage, c'est qu'il ne se contente pas de pointer du doigt les dysfonctionnements inhérents à la manière dont notre monde occidental aborde la « thématique santé », mais énumère aussi toute une série de mesures pour les éliminer ! Il met en exergue le rôle fondamental que pourraient et devraient prendre les médecines dites complémentaires ou préventives pour inverser la tendance et redonner à la Vie un rôle que la Bourse lui a usurpé. Le but de la médecine et de tous les arts et sciences qui s'y rattachent - les « pharmaceutiques » y compris ! - n'est-il pas, en effet, de se consacrer à la vie et de la consacrer ? L'auteur s'appuie sur une vaste documentation pour étayer ses propos qui, bien qu'accusateurs parfois, responsabilisants souvent, n'en demeurent pas moins toujours emprunts d'humour et de profonde humanité.  [Editeur]

« La santé est d’abord une notion subjective, elle appartient en priorité au patient. C’est l’harmonie de l’être entier qui lui permet de s’épanouir et de donner un sens à sa vie, et le rétablissement de la santé passe davantage par l’amélioration de la qualité de vie que par la suppression des symptômes et la normalisation de paramètres objectifs. »
     
La santé, au secours ! : l'irréaliste réalité et des propositions pour y remédier
Michel Deville, Ed. du Moineau (c.p. 40, 1273 Arzier), 133 pages, 2004 – ISBN 2-8399-0030-0

La réalité du vaste de monde de la santé est difficile à cerner. Tout ce que nous savons c'est qu'elle représente un vaste échec. Michel Deville se base en majorité sur des citations de journaux, sur des comptes-rendus de séances de tribunal pour révéler quelques-uns des plus graves dysfonctionnements des systèmes de santé occidentaux. Un constat très éclairant. Une manière de montrer également quel combat se livre, en catimini ou sur le devant de la scène, contre les médecines dites alternatives. L'auteur donne également des moyens de remédier à ces aberrations qui nous conduisent dans un cul-de-sac. [www.alternatif.ch]

« Les systèmes de santé de par le monde sont sclérosés, aberrants, viciés, corrompus, dévoyés, pervertis, dénaturés, malheureusement inévitables, obsolètes, débauchés, gangrénés, abâtardis, subornés, absurdes, irrationnels, incohérents, incompréhensibles, rarement efficaces, détournés, fous, illogiques, déraisonnables, ahurissants, arnaqueurs, combinars, tricheurs, indécents, quelques fois valables, diaboliques, affligeants, funestes, tristes, préjudiciables, fatals, néfastes, habiles, pernicieux, insalubres, dangereux, troublants, des fois nécessaires, étonnants, perturbants, empoisonnants, détraqués, gênants, parfois utiles, vacillants, confus, approximatifs, imparfaits, tortueux, bizarres… et profitables à certains ! » [Dos du livre]
   
Au chevet de la santé - Plaidoyer en faveur d'une approche systémique et d'une pratique spirituelle des soins
Philippe Maire, Ed. Jouvence, 255 pages, 2008 – ISBN 978-2-88353-636-4

Aujourd'hui, on admet que le système de santé appliqué en Occident est mal en point. Les symptômes sont connus : les résultats thérapeutiques sont décevants alors que les coûts augmentent et l'approche sanitaire, médicale, de nombreux établissements de soins semble perdre considérablement de son humanité. On commence à prendre conscience que " notre modèle de santé biomédical constitue une menace alarmante pour la santé des personnes ". Aux maladies nosocomiales contractées dans les institutions de soins s'ajoutent désormais les problèmes de santé iatrogéniques, provoqués par certains traitements, sans oublier les risques inquiétants de burn-out qui pèsent sur le personnel soignant. Pour Philippe Maire, notre modèle de pensée matérialiste réduit l'être humain à une mécanique requérant des solutions externes en cas de dysfonctionnement. Pour y remédier, représentons-nous plutôt la santé comme un " processus multidimensionnel d'adaptation et d'équilibre dynamique ". A l'instar des médecines holistiques, il est urgent de revenir vers une pratique spirituelle des soins et de donner toute sa dimension à l'existence et sa fonction à la douleur. [éditeur]
 
Santé globale, médecine plurielle
Collectif : Jean-Yves Leloup, Marguerite Kardos, Pierre Dhombre, Jean-Pierre Willem, Thierry Janssen, Éric Ancelet, Marc Sokol, Jean-Lois Garillon, Ed. Jouvence, 160 pages, 2008 – ISBN 978-2-88353-682-1

Malgré ses très grandes réussites dans le cadre qu’elle s’est fixé, notre médecine manque d’une vision globale de l’être humain, d’où ses résultats contestables en terme de santé globale de l’individu et son coût démesuré qui pèse sur d’autres aspects de la vie.

Les dimensions physique, énergétique, mentale, sensible et spirituelle doivent pouvoir être prises en compte et traitées de façon adaptée par des moyens diversifiés.

Les textes réunis dans ce recueil tirent leur inspiration des approches holistiques millénaires des grandes civilisations ainsi que des données les plus récentes de la science moderne. Ils peuvent nourrir une réflexion en profondeur sur la santé, la maladie et l’acte thérapeutique. [éditeur]

 
La médecine nous tue
Marc Menant, Ed. du Rocher, 160 pages, 2008 – ISBN 978 2 268 06674 5

Des tranquillisants pour tous, des antibiotiques dès la petite enfance, des hormones pour cacher le vieillissement, des médicaments qui rendent malades, la grande mode des vaccins pour tout, des diagnostics qui font vendre... La médecine serait-elle devenue folle ? A-t-on le droit aujourd’hui de critiquer cette nouvelle religion où le médecin, véritable moine en blouse blanche, nous assène des connaissances comme paroles d’Évangile ? Parce que la médecine actuelle retire à l’individu la responsabilité de sa santé, parce que le citoyen est infantilisé et conditionné à vivre dans la terreur des maladies, il est temps qu’une voix s’élève contre cette dérive. Cette voix est celle d’un homme, libre penseur, qui a choisi une philosophie de vie où la réflexion et l’action ne sont pas sous le joug du bien pensant consensuel. Marc Menant nous propose une réflexion solidement fondée sur des faits d’actualité, une mise en perspective historique des liens qui unissent la médecine et le religieux. Le style est celui d’un écrivain, qui là encore, fait œuvre de liberté, d’originalité. C’est une pensée buissonnière qui nous entraîne hors des sentiers battus, hors des clichés rebattus, loin des certitudes que l’arrogance des spécialistes nous distille quotidiennement. Marc Menant revendique le droit à la suspicion devant tant d’informations, tant de préconisations et tant de prescriptions concernant notre alimentation, notre sexualité, notre sommeil, nos loisirs.
Il cherche le ressort de cette volonté de puissance d’une médecine qui, à vouloir tellement nous guérir, finit par nous affaiblir jusqu’à la mort. Dénonçant cet étrange paradoxe d’une médecine qui nous tue, ce livre participe d’une démarche citoyenne, il s’agit d’éthique et de liberté, il s’agit de reprendre la maîtrise de soi, de refuser la passivité et la manipulation, il s’agit de vivre pleinement. Pour autant Marc Menant, dans la deuxième partie du livre, ne choisit pas la simplicité de nouvelles recettes qui viendraient s’ajouter à la longue liste de celles proposées par les thérapeutes, médecins, spécialistes, coachs et psy en tous genres. Il nous parle d’une dynamique de vie et nous invite à quitter la survie pour une vie supérieure, une « sur vie » qui ne s’acquiert qu’à la condition d’un engagement complet, d’un désir ardent et d’un appétit de vivre qui apparaissent comme source de santé. Marc Menant est l’homme de cet engagement. [éditeur]

Voir des extraits sur le site de l'auteur.
 
Autres conseils de lecture
  • Lytta Basset : La joie imprenable, Albin Michel,  2004 (1996) ;
    (…) c’est de manière imperceptible que le douloureux « je suis seul-e face à mon existence » se mue progressivement en un « ma vie m’appartient en propre ».
  • Hubert Auque : Renoncer : Un cheminement spirituel, Ed. Labor et Fides, 1998
    Le savoir, parce que nous le maîtrisons, le façonnons, nous rassure ; finalement nous en faisons ce que nous voulons.
    La connaissance insaisissable nous entraîne, si on consent à quitter le savoir, vers des zones inconnues que nous redoutons parce qu’elles nous plongent vers les racines de notre vie (naissance), de la vie (connaissance).
  • Etty Hillesum : Une vie bouleversée – Journal 1941-1943, Ed. Seuil, 1985
    Je vais te promettre une chose, mon Dieu, oh, une broutille :
    je me garderai de suspendre au jour présent, comme autant de poids,
    les angoisses que m’inspire l’avenir.
  • Rainer Maria Rilke : Lettres à un jeune poète, Ed. Livre de Poche, 1989
    Nous n’avons pas de raison d’avoir de la méfiance contre notre monde,
    car il n’est pas contre nous.
    S’il est en lui des effrois, ce sont nos effrois ;
    s’il est en lui des abîmes, ces abîmes nous appartiennent ;
    des dangers se trouvent-ils là, nous devons essayer de les aimer.
  • Christiane Singer : Où cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?, Ed. Albin Michel, 2001
    Nous sentons bien au fond de nous-mêmes que nous ne pourrons pas bâtir un monde qui serait bon et généreux face à l’autre, le démoniaque. Aucune stratégie ne nous sauvera.
    Nous sentons bien qu’il faut plonger – plonger dans le marasme, dans la souffrance, dans le chaos, dans l’injustice, dans le manque – et que c’est ce salto mortale – ce suicide – qu’on appelle l’amour.
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